Vers une approche systémique de la technologie et de l’avenir du travail
Le suivant est un extrait d’un rapport publié par le CiMT. Pour en lire plus visitée le cite
officielle du CiMT en cliquant le lien à la fin de l’extrait.
Rapport de perspectives de l’IMT n° 12
Avril 2019
Principales conclusions
- Les discussions sur les conséquences de la technologie sur les emplois tendent à porter principalement sur le remplacement de la main-d’œuvre, c’est-à-dire le retrait de travailleurs humains pour faire place à des systèmes et robots intelligents.
- L’analyse du remplacement de la main-d’œuvre est primordiale, mais insuffisante, car elle sous-estime les changements qui rendent des tâches et des postes superflus, et donc redondants au remplacement de la main-d’œuvre. Une telle analyse ne peut non plus prédire avec précision la croissance future de l’emploi ou les compétences nécessaires aux emplois de demain.
- Cet article propose des éléments d’un cadre de travail systémique complet pour modéliser l’avenir du travail. En plus du remplacement des travailleurs, le modèle comprend les changements aux produits et services, aux modèles d’affaires et aux écosystèmes des différentes industries.
La recherche et les prévisions sur les perspectives d’emploi dans le contexte de l’avenir du travail se concentrent habituellement sur le rôle des technologies numériques comme les ordinateurs, logiciels, télécommunications et robots. Et avec raison : les investissements en capital matériel (de la roue au conteneur d’expédition, en passant par le moteur électrique) ont progressivement réduit la quantité de main-d’œuvre requise. Cependant, ces technologies matérielles doivent généralement être gérées ou opérées par un humain.
L’actuelle vague de technologies numériques – l’apprentissage machine et les robots en particulier – laisse présager un virage historique du capital humain au capital matériel pour plusieurs fonctions professionnelles cognitives. De plus en plus, la technologie prend les commandes dans des emplois et des tâches jusqu’ici dirigées et effectuées par des personnes. Ce changement a des conséquences déterminantes sur l’avenir du travail. Les technologies de procédés non numériques ont intrinsèquement besoin de ressources humaines, alors que celles basées sur l’intelligence artificielle (IA) en requièrent moins, sinon pas du tout.
La pensée axée sur le remplacement de la main-d’œuvre : nécessaire, mais insuffisante
L’essor de l’apprentissage machine… – Cliquez ici pour en savoir plus